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Tereos renoue avec des résultats positifs

Gérard Clay, président du conseil de surveillance de Tereos (à dr.), au côté de Ludwig de Mot, nouveau président du directoire : « Nous serons au rendez-vous. Le prix payé pour les betteraves en 2022 sera au moins aussi élevé que celui de nos concurrents français. » © B. CAILLIEZ

Lors de sa conférence de presse annuelle qui s’est tenue le 9 juin à Paris, le groupe coopératif Tereos a présenté un chiffre d’affaires en hausse, un résultat net positif et une réduction de sa dette. Il a aussi annoncé un changement de sa gouvernance et des prix en hausse pour les betteraves.

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Les dirigeants de Tereos ont annoncé le 9 juin un chiffre d’affaires en hausse de 18 % à 5 086 millions d’euros au 31 mars 2022, un Ebitda de 682 M€, en hausse de 47 %, et un résultat net positif à 172 M€, contre  133 M€ lors du précédent exercice. Le groupe coopératif renoue ainsi avec les bénéfices.

« Ces résultats encourageants ont pu être obtenus grâce à une forte dynamique commerciale, une politique de valeur plutôt que de volumes, des prix plus élevés de l’éthanol, du sucre, et de meilleurs résultats pour les activités amidonnières, a précisé Ludwig de Mot, nouveau président du directoire du groupe coopératif. La dette nette est également en recul de 150 M€ à 2 387 M€. » Même si les résultats sont négatifs pour le sucre au Brésil.

Une nouvelle gouvernance

« Nous avons pris la décision d’adapter la gouvernance de la coopérative pour remettre le coopérateur au cœur du dispositif, a indiqué Gérard Clay, président du conseil de surveillance depuis un an et demi. Ainsi, le conseil de surveillance, qui comptait 25 membres, va être transformé en conseil d’administration dans lequel siégeront 9 agriculteurs et deux personnes de l’extérieur. En parallèle, un conseil coopératif composé de 15 à 18 membres verra le jour. » Le tout sera soumis au vote des adhérents lors de la prochaine assemblée générale, fin juin.

Une épine du pied en moins

Pour assainir ses comptes, le groupe Tereos s’est désengagé de plusieurs activités non stratégiques : l’amidon en Chine, le sucre en Roumanie et, surtout, le sucre au Mozambique. « En cédant cette activité au Mozambique, nous nous retirons une épine du pied qui pesait de manière récurrente pour 25 M€ dans nos comptes. »

Côté rémunération des betteraves, « nous serons au rendez-vous, a assuré le président du conseil de surveillance. Le prix de la récolte 2022 sera au moins égal à celui de nos concurrents. »

Blandine Cailliez

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